Twitter supprime les protections des personnes transgenres de sa politique de conduite haineuse
Twitter a annoncé le 20 avril 2023 qu’il supprimait les protections des personnes transgenres de sa politique de conduite haineuse, ce qui signifie que les utilisateurs pourront désormais publier des messages insultants ou discriminatoires à l’égard de cette communauté sans risquer d’être suspendus ou bannis du réseau social.
Cette décision a suscité une vague d’indignation et de protestation de la part des militants des droits humains, des organisations LGBT+ et des personnalités publiques qui soutiennent les personnes transgenres. Dans cet article, nous allons examiner les raisons invoquées par Twitter pour justifier ce changement, les conséquences potentielles pour les personnes transgenres et les réactions du public face à cette mesure controversée.
Pourquoi Twitter a-t-il supprimé les protections des personnes transgenres ?
Selon Twitter, la suppression des protections des personnes transgenres fait partie d’une révision plus large de sa politique de conduite haineuse, qui vise à la rendre plus claire, plus cohérente et plus facile à appliquer.
Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
Twitter affirme que sa politique interdit toujours le harcèlement, les menaces et l’incitation à la violence à l’encontre de quiconque en raison de son identité ou de son expression de genre, mais qu’elle ne considère plus comme haineux les messages qui expriment simplement une opinion ou une croyance différente sur la question du genre. Twitter se défend également d’être transphobe et déclare qu’il respecte et soutient la diversité des genres et des sexualités.
Quelles sont les conséquences potentielles pour les personnes transgenres ?
La suppression des protections des personnes transgenres par Twitter pourrait avoir des conséquences néfastes pour cette communauté, qui est déjà victime de discrimination, de violence et de stigmatisation dans la société. Les personnes transgenres pourraient être exposées à davantage de messages haineux, humiliants ou invalidants sur leur identité ou leur apparence, ce qui pourrait nuire à leur santé mentale, à leur estime de soi et à leur sécurité.
Les personnes transgenres pourraient également se sentir moins en confiance pour s’exprimer librement sur Twitter, craignant d’être harcelées ou signalées par des utilisateurs hostiles ou intolérants. Les personnes transgenres pourraient enfin perdre un espace important de soutien, d’information et de visibilité, qui leur permettait de se connecter avec d’autres personnes partageant les mêmes expériences ou les mêmes revendications.
Comment le public a-t-il réagi face à cette mesure controversée ?
La mesure prise par Twitter a provoqué un tollé général sur le réseau social et au-delà. De nombreux utilisateurs ont exprimé leur colère, leur déception et leur incompréhension face à cette décision, qu’ils jugent discriminatoire, injuste et dangereuse pour les personnes transgenres. Certains ont lancé des hashtags comme #TwitterHatesTransPeople ou #BoycottTwitter pour dénoncer la politique de Twitter et appeler au retrait de la mesure ou au changement de plateforme.
D’autres ont affiché leur solidarité avec les personnes transgenres en partageant des messages de soutien, des témoignages personnels ou des ressources éducatives sur le sujet. Plusieurs personnalités publiques, comme des artistes, des journalistes ou des politiciens, ont également pris part au débat et ont critiqué la position de Twitter.
Quelles sont les perspectives d’avenir pour les personnes transgenres sur Twitter ?
Face à la pression populaire et aux critiques médiatiques, Twitter va-t-il revenir sur sa décision et rétablir les protections des personnes transgenres ? C’est ce qu’espèrent les militants des droits humains et les organisations LGBT+, qui continuent de faire campagne pour que Twitter reconnaisse le caractère haineux et nuisible de ces contenus.